Le Programme

quatrième édition

 Les introductions de séances et/ou les discussions avec les réalisateurices

sont interprétées en LSF lorsqu'il y a une * 

 #1 Fenêtre intérieure - Mercredi 6 septembre à 20h30* séance doublée le dimanche 10 septembre à 17h 

Egungun de Olive Nwosu, 2021, Nigéria - Royaume-Uni, 15 min

Le jour du rituel Egúngún, Salewa rentre à Lagos pour enterrer sa mère. Durant la cérémonie, elle retrouve une connaissance qui l’oblige à faire face à de vieilles blessures

Bunny decides to go de Vusala Hajiyeva, 2022, Azerbaïdjan, 15 min

La maison n’est pas toujours une zone de confort. Parfois, elle peut devenir un véritable enfer. Si l'endroit où vous séjournez, votre ville natale et tout ce qui vous entoure vous mettent mal à l'aise et que votre vie est physiquement en danger, la seule solution est de fuir. L'isolement, la peur et les menaces qui pèsent sur ma vie à Bakou m'ont conduit à un voyage imprévuà Tbilissi. Je dois m'adapter à une nouvelle vie dans une nouvelle ville, résoudre les problèmes que j'ai emportés avec moi et me demander ce qui va se passer ensuite. Trouverai-je une réponse à cette question ?

Kif Kif de Rima Kerkebane 2020, Algérie, 10 min

Kif Kif est un court-métrage, qui nous raconte les inégalités entre les hommes et les femmes en Algérie, tout comme les différences entre les femmes venant du Sud et celles du Nord. C’est une histoire qui parle de sororités.

Beatriz, a saint prays de Ursula Nyaboke Gisemba 2021, Kenya, 11min

Dans ce film expérimental, nous tentons d'utiliser l'essence de Beatriz en déconstruisant le Salve Antoniana pour créer l'expérience "Qu'est-ce que Dona Beatriz dirait d'aujourd'hui ?” Cette pièce parlée décompose une prière chrétienne populaire par le biais d'une préoccupation honnête, de l'ironie et du sarcasme afin d'examiner sa signification dans le monde d'aujourd'hui. 

Lady Los Angeles de Antonia Crane 2023, Etats-Unis, 15 min

Une jeune femme trans latino-américaine fait son entrée dans une histoire sans héros ni victimes.

 

#2 Visibles - Jeudi 7 septembre à 18h* séance en présence de réalisateurices, doublée le jour même à 21h45 

Neo Nahda de May Ziadé, 2023, Royaume-Uni, 13 min

Mona, une jeune femme londonienne, trouve des photographies archivées de femmes arabes se travestissant dans les années 1920. Quelque part entre ses fantasmes et sa réalité, elle entame un voyage fiévreux à la découverte d'histoires perdues et de sa propre identité.

Quing de James Gaspar De Almeida, 2022, France, 7 min

Mimine, une enfant de 9 ans, découvre une célèbre émission de télévision sur les drag queens avec son frère et sa sœur. Mimine aime les drag queens. Mimine aime les drag kings. Et s'ils voulaient créer un nouveau mot ? Mimine n'est qu'un enfant après tout.

Really Good Friends de Adam Sekuler, 2022, Etats-Unis, 10min

Dans une chambre d'hôtel, une femme d'une soixantaine d'années partage une histoire surprenante et provocante de désir et de connexion improbable.

Maria Cobra Preta de Erika Nieva da Cunha, 2019, Portugal - Suisse, 26min

Maria, une jeune rappeuse, habite au cœur de Lisbonne, dans un quartier usé par la gentrification. Dans l’immeuble déserté, il ne reste qu’elle et un couple de vieux dans l’attente de l’expulsion à venir. Les rues de la ville, baignant dans une nostalgie étrange, murmurent à Maria l’histoire d’un exil originel. Maria tente de puiser la force dans son identité hybride, et par le rap, de s’arracher à sa condition.

 

#3 Piratages -  Jeudi 7 septembre à 20h* séance doublée le vendredi 8 septembre à 18h

Femme rage de Sarah Taborga et Aima Paule, 2023, Etats-Unis, 3min

"Femme Rage" est un rendu poétique de la colère des femmes QTBIPOC, sans censure. Viscéral dans son honnêteté, ce film capture des expressions brutes de rage en réponse à de multiples oppressions. Les mots de Bell Hooks et d'Angela Davis s'entremêlent avec des images de femmes noires et brunes libérant des cris de leurs profondeurs, aiguisant leurs outils et défilant dans les rues. La déité Femme Rage s'exprime en poésie et proclame que notre rage est ancienne, que notre rage est sacrée et que notre rage est un outil de transformation.

Patua de Renaya Renata Dorea, 2022, Brésil, 4min

Maya est victime d'une malédiction. Pour rompre le sort, il faut invoquer l'esprit d'Ayo. l'esprit d'Ayo, un ancien amour qui lui a brisé le cœur. Ils se rendent à Olorum et, avec leurs ancêtres, ils construisent une Patuá (amulette de protection spirituelle de la culture Yoruba), qui permet à Maya de poursuivre sa vie, tandis qu'Ayo termine son voyage dans le monde des morts.

Ladies and Gentleman and everything between de Jad Wadi, 2023, Liban, 10 min

Un court métrage qui tente de combiner formellement des accessoires et des itinéraires quotidiens à Beyrouth. Ces éléments, qu'ils soient formellement genrés ou transformés en quelque chose qui l'est, font tous partie d'un récit personnel dans lequel je prends conscience de mon genre. Cette expérience remet en question la notion de binaire alors que je navigue dans la ville en tant qu'homme, femme ou ni l'un ni l’autre.

Faire le bois de Lola Peuch, 2022, France, 45 min

Depuis la scène d’un théâtre de plein air du Bois de Boulogne, Heden, Claudia et Samantha, travailleuses du sexe, racontent le Bois comme leur lieu de travail. Par-delà leurs récits, les paysages du Bois accueillent la voix-off d’une narratrice queer qui raconte des histoires. Partant de sa création sous le Second Empire, alors en pleine expansion coloniale, pour mieux revenir au présent, elle donne à comprendre le Bois comme une chasse gardée de la haute société française où des travailleuses du sexe se sont fait une place depuis plus d’un siècle.

 

#4 Teen movies - Vendredi 8 septembre à 19h30* séance en présence de réalisateurices, doublée le samedi 9 septembre à 17h

Light de Sarah Lederman, 2021, Belgique,14 min

Julie a perdu ses parents alors qu'elle était toute petite. Elle a maintenant 13 ans et peut parler de sa perte. Malgré son destin, elle affronte le monde les bras grands ouverts.

Girls & the party de Paloma Lopez, 2020, Etats-Unis, 5 min

Un groupe d'amies se prépare à la fête d'été prévue dans une salle de bain exiguë. Entre les discussions sur les garçons et le maquillage, Mercedes fait face à l'attirance naissante qu'elle éprouve pour son amie Julia.

Things that won't die de Manuela Gutiérrez Arrieta, 2022, Espagne, 14min

Après avoir retrouvé des vidéos qu'elle avait téléchargées sur YouTube lorsqu'elle était enfant, Manuela tente de suivre la trace qu'elle a elle-même laissée sur Internet. En chemin, elle finit par découvrir des choses dont elle ne se souvenait même pas et qui lui font comprendre certains aspects de son identité actuelle.

Things that won't die est un film sur l'enfance, le consentement et le regard que nous portons sur nous-mêmes.

Big flirt de Ina Albrecht, 2019, Irlande, 33 sec

Lors d'une soirée, une fille trouve le courage de faire un pas vers son béguin.

Un amour à la première bouchée de Maria Gian, 2021, Etats-Unis, 3 min

Après la perte de son mari, Richard rencontre un zombie étrangement familier.

Sans Léa de Louve Dubuc-Babinet, 2022, France, 20 min

Simon et Isaac, deux amis qui ont changé de nom et de visage, se retrouvent pour trier ensemble les affaires de leur amie de lycée, décédée quelques jours plus tôt.

 

#Discussion : Pourquoi encore du cinéma queer ? -  Samedi 9 septembre à 15h 

organisée par des membres du comité de visionnage du festival.

La proposition de cette discussion a émergé alors que nous nous retrouvions entre membres du comité de visionnage des Mains Gauches, devant quelques nombreux films soumis pour le festival. Les Mains Gauches a le mérite de rassembler sur quelques jours une large sélection de courts-métrages, mettant en scène une toute aussi large sélection de trajectoires, vécus et subjectivités, allant de la production DIY et fauchée, à celle plus encadrée et soutenue. Des petits bouts de miroir, pour nous y retrouver, et des petits bouts de fenêtres, dans lesquels se projeter.

À partir des échanges et des débats débordant de chacune des œuvres, il est apparu pour plusieurs·es d’entre nous l’envie de déplacer nos discussions dans la salle de cinéma, entre spectateur·ices, invité·es et organisateur·ices, afin de faire circuler les mots sur les représentations queer.

Les représentations, ça frotte, ça pique. Lorsque l’on fait partie des marges et que les miroirs sont tenus par le centre, alors la surface devient trompeuse et le miroir est en fait un statique, sans hors-champ et évolution possible, où nos humanités sont réduites à des épouvantails sans intériorité. D’où l’importance de s’emparer de ces surfaces, afin de s’y déplacer, de les remplir, d’en déborder, de s’en échapper et d’y revenir. Pour faire le choix de rester camp ou cliché, ou bien de jouer les iconoclastes, mais toujours selon nos propres termes. Inviter à l’empathie et à une rage collective, quitte à ce que ça gratte.

 

#5 (Se) Réparer - Samedi 9 septembre à 18h45* séance en présence de réalisateurices, doublée le jour même à 22h15

Meyne hent de Amber Rose McNeill, 2022, Etats-Unis, 4 min

Meyne hent (מײַנע הענט), traduit du yiddish par mes mains, est une adaptation du poème de Celia Dropkin. À l'aide d'un langage visuel, la réalisatrice explore ses identités croisées de femme, de juive et d'homosexuelle. Le film établit des parallèles entre le corps en tant que paysage et le paysage en tant que corps par le biais de portraits rapprochés et d'un objectif queer. Des liens émergent entre la religion et la mythologie, parfois juxtaposés ou reconstruits, autour du symbolisme de l'etz hayim (l'arbre de vie), de la shekhinah (le féminin divin) et de la mitzvah du mikvah (bain rituel). 

Prayers for sweet waters de Elijah Ndoumbe, 2021, Etats-Unis, 16 min

Une immersion dans les réalités vivantes de trois travailleureuses du sexe transgenres vivant au Cap, en Afrique du Sud, pendant la pandémie de COVID-19.

Les voix du dedans de Elina Chared, 2019, France, 26 min

Le visage de Marianne n’a pas d’âge. Elle semble être marquée par plusieurs vies. Les diagnostics, les pairs, elle s’en est servie pour créer sa propre relation avec les troubles psychiques. Elle s’invente, ré-invente, performe et parfois désespère mais se relève. Dans ces fragments de quotidien, Marianne nous livre l’intimité de son rapport à ces voix qu’elle entend. Un portrait se dessine, celui d’une femme qui lutte pour exister, dans la beauté de sa singularité.

Some tropics of cancer de T.J Blanco, 2022, Etats-Unis, 9 min

Après avoir perdu son père à un jeune âge, le cinéaste explore le monde des phénomènes naturels, les origines des mots astrologiques et les vidéos de famille à la recherche de traces d'un sens perdu.

 

#6 De l'autre côté du groupe - Samedi 9 septembre à 20h45  séance doublée le dimanche 10 à 18h45

Alpha Kings de Faye Tsakas & Enrique Pedráza-Botero, 2022, Etats-Unis, 14 min

Depuis un manoir loué dans la banlieue du Texas, un groupe de jeunes hommes vend sur Internet une version hyperbolique et mâle alpha d'eux-mêmes.

A wild patience has taking me here de Erica Sarmet, 2021, Brésil, 25 min

Lassée de la solitude, une motarde qu se rend pour la première fois à une fête lesbienne. Elle y rencontre quatre jeunes femmes qui partagent leur maison et leur affection. Une rencontre de générations, un hommage à celleux qui nous ont amenés ici.

Pussy love de Linda Krauss, 2023, Allemagne, 4 min

Cool Cat vous invite ! A rejoindre le monde de Pussy Love. Profitez d'un spectacle de luxure et de paresse ! Les griffes sont acérées, le soda pétille et la fourrure se mouille. Le romantisme est kitsch. Mais même le chat le plus blasé peut encore être perdu d'amour.

The melting creatures de Diego Céspedes, 2022, Chili, 15 min

Nataly, une femme trans, et sa fille Secreto, rendent visite à Leon, l'ancien amant de Nataly qui vit reclus au sein d'une mystérieuse communauté fuyant le soleil. Ces retrouvailles réveillent chez elle le souvenir d'une relation toxique et abusive.

 

#7 Porté.e.s - Dimanche 10 septembre à 20h30 * séance unique, en présence de réalisateurices

Man & wife de Rahul Roye, 2021, Inde, 9min

Dans un mariage arrangé, le jour de leur mariage, juste avant la cérémonie, le marié révèle à sa future épouse qu'il est secrètement une personne non-binaire.

Light up de Elissa Brito, 2023, Hongrie, 20 min

Dans le Budapest contemporain, une ville enrichie par la culture des immigré.e.s tout en étant immergée dans le conservatisme, Zsófia, une jeune Hongroise et Luiza, une Brésilienne en séjour temporaire dans le pays, construisent un espace sûr d'amour et de connexion entre leurs deux mondes. Un incident apparemment sans importance révèle le gouffre entre leurs différentes origines. Tous deux seront changés à jamais par cette histoire d'amour intense.

Nous ne serons plus jamais seules de Manon Perreaut, 2022, France, 14 min

Les nuits de Jess sont hantées par les souvenirs de son enfance. Elle porte un masque qui l'empêche d'être elle-même.

Avec Clothilde, elles redécouvrent leurs forces et le pouvoir de dire ou d'écrire.

Quitter Chouchou de Lucie Demange, 2022, France, 30 min

"C'est les vacances chez ma mère. L'ambiance est tendue : déjà qu'elle a du mal à accepter que je ne sois pas la fille féminine qu'elle aurait rêvé d'avoir, elle est en instance de séparation avec mon beau-père. Le séjour s'annonce mouvementé."

 

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